Douleurs post-opératoires : les protocoles anti-douleur
Avez-vous déjà repoussé un rendez-vous chez le dentiste par crainte de la douleur ?
Extraction dentaire, pose d’implants, greffe osseuse… Vous grincez des dents à l’idée de subir ces interventions pourtant nécessaires. Vous qui tremblez presque au son de la turbine, comment envisager de vous faire inciser la gencive ou de vous voir extraire une dent sans grimacer ?
Rassurez-vous : des protocoles de gestion de la douleur existent afin de soulager vos maux post-opératoires.
Mesurer la douleur
Le ressenti de la douleur est subjectif. Son intensité varie d’un patient à l’autre, même s’ils subissent la même intervention. Avant de choisir le traitement approprié, le dentiste vous interroge donc sur votre ressenti. Il vous demande de chiffrer votre douleur sur une échelle allant par exemple de 1 à 10. Parfois, une échelle graduée est utilisée. Avec les enfants, cette échelle représentera des visages dessinés dont l’expression reflète la douleur ressentie (plus ou moins vive).
Le dentiste étudie ensuite le profil du patient : son profil physiologique, ses antécédents, son terrain, son âge, ses intolérances…
Puis il choisit le protocole antalgique le plus adapté.
Suivre le protocole
Si la situation le permet, les protocoles antalgiques à suivre sont les suivants (selon la Haute Autorité de Santé – HAS) :
- Pour une douleur jugée « faible » : paracétamol. La posologie à suivre, qui dépend de l’âge et du profil du patient, ne dépassera pas 4g par jour.
- Pour une douleur jugée « modérée à intense » : anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) ou tramadol, ou tramadol + paracétamol, ou codéine + paracétamol.
Durée du traitement : 72h.
- En cas de douleur plus intense (lorsque les deux protocoles précédents sont inefficaces) : AINS+tramadol ou AINS+paracétamol codéiné, ou opioïde.
Durée du traitement : déterminée au cas par cas.