Implant : une racine dentaire haut-de-gamme

L’implant dentaire se présente sous la forme d’un petit cylindre en zircone ou en titane. Inséré dans l’os de la mâchoire, il sert de racine dentaire. Le chirurgien dentiste y fixe une couronne dentaire.

La pose : un acte chirurgical

Une dent est tombée ou elle vous a été retirée, et vous souhaitez la remplacer ? L’implant dentaire est la solution haut-de-gamme. Très résistant au temps et lors de la mastication, il  présente une longue durée de vie.

Mais sa pose n’est pas un événement anodin. Elle requiert un acte chirurgical et la cicatrisation prend plusieurs mois. Le chirurgien dentiste doit en effet creuser l’os de la mâchoire avec un foret afin d’y glisser l’implant.

L’intervention a lieu au cabinet dentaire, sous anesthésie locale. En l’absence de salle adaptée, elle se déroule en milieu hospitalier.

Ensuite, durant la cicatrisation, les cellules de l’os viennent se greffer au dispositif. La biocompatibilité de l’implant avec l’os de la mâchoire permet son intégration osseuse, et limite le risque de rejet (le taux de rejet se situe entre 2 et 5%).

Plusieurs implants dentaires peuvent être posés côte-à-côte.

Quelques informations avant de se lancer…

La pose de l’implant dentaire ne peut pas se faire chez tous les patients. Elle nécessite la présence d’un os suffisamment dense et de qualité.

Le chirurgien dentiste doit donc s’assurer de la qualité de l’os et de son épaisseur. Si l’une des deux conditions fait défaut, des solutions existent : le dentiste peut vous proposer de vous poser un implant de taille réduite ou de réaliser une greffe osseuse. Cette seconde option aura pour effet d’alourdir l’intervention, voire de la reporter si l’implant n’est pas posé dans le même temps que la greffe.

Par ailleurs, le coût de l’implant dentaire est élevé (compter jusqu’à 1500 euros, sans le prix de la couronne), et n’est pas remboursé par l’assurance maladie.